photo prise à walikale centre |
Restauration de neufs points d’adduction d’eau potable à
Walikale centre le mercredi 03 juin
dernier. Ces bornes fontaines qui existent depuis l’époque coloniale ont
nécessités une réhabilitation. Le CICR a donc décidé d’intervenir en appui à la
Regideso pour répondre aux problèmes
d’eau potable dans ce territoire. Ce projet s’inscrit dans le cadre du suivi des
activités Wathab du CICR par rapport à son mandat qui est d’assister les
populations victimes des conflits de guerre.
Des ces 9 bornes fontaines, 8 ont
été données à la population civile et
une aux militaires qui sera installée dans les instances officielles.
<<Cette première phase c’est juste une
introduction pour les travaux d’assistance concernant notre département eau et habitat. Les
décennies passées, la population a augmentée avec les guerres et le déplacement
massif .Cela a entrainé un besoin croissant en eau. >> a déclaré Monsieur Bonane CIKOLA,
ingénieur assistant au département eau et habitat du CICR.
Pour pérenniser
ce projet, la Regideso a établi des gestionnaires de ces bornes fontaines .Ainsi chaque habitant
doit payer 10 francs congolais par bidon.
Néanmoins, ces responsables de borne fontaine se plaignent disant que la
rémunération n’est pas bonne: <<Nous passons toute la journée à
vendre de l’eau au détriment d’autres activités. A la fin du mois nous nous
retrouvons avec une somme très minime. Cela entravera le bon fonctionnement de
ce projet >>.révèle Ramazani Rachid, un des gestionnaire des
bornes fontaine.
Pour ce projet,
la Regideso et les administrateurs de ces points d’eau se sont mis d’accord sur
une tarification. Monsieur Constantin AYLA OSENGE chef de service commercial de
la Regideso Nord Kivu affirme qu’ils se sont entendus pour que chacun
puisse consentir des sacrifices. Cette
société étatique gagne 70% et les tenanciers des bornes 30% des revenus. La
rémunération dépend de la manière dont l’eau a été vendue. <<Si tu as beaucoup de clients,
tu gagnes beaucoup d’argent. >> A- t-il ajouté
Les habitants de
walikale commencent à prendre conscience du danger qui les guette en utilisant
l’eau de source pour la consommation. Ils se révèlent satisfaits de cette réhabilitation. Auparavant ils puisaient
à la rivière lowa avec des risques de noyade et de développement des maladies
hydriques.
Cette première
phase de réhabilitation de l’eau potable est la préparation à la deuxième qui
se veut de résoudre à grande échelle le problème de la population de la cité de
walikale estimée à ce jour à 45 780 habitants.