Pacheco Kavundama entrain de réparer son soulier |
Un préservatif ? Comment et pourquoi
ça ?
Pacheco souriant même quand il est en
difficulté n’hésite pas à expliquer : «
Les autorités ont toujours eu besoin de nous pour faire véhiculer leurs
messages, elles nous appellent mais juste après l’interview elles commencent à
nous regarder comme de la merde »
A l’instar d’un préservatif, après usage il
devient répugnant. On n’a qu’une seule envie : l’enlever au plus vite et
le jeter loin. Est-ce qu’un journaliste mérite un tel traitement ? La réponse
est NON!
Alors où réside le problème ? Un
journaliste ce n’est pas quelqu’un qui peut être considéré de cette
manière !
A mon avis le problème est à notre niveau. A Goma les journalistes se sont fait un nom dans le sens négatif, ‘’les mendiants’’ !
Il suffit qu’une autorité organise une
quelconque activité pour voir Presque tous les journalistes se précipiter à cet
endroit. Quelle est leur mission principale ? Recevoir le transport qu’on
va donner à chaque journaliste le coupage.
Cette manie a pris de l’ampleur dans le chef de plusieurs ‘’professionnels’’ de médias en République Démocratique du Congo. Et au bout d’un moment la
personnalité du journaliste en prend un
sérieux coup.
Ces autorités que nous servons humblement continueront
à nous considérer comme des préservatifs si nous ne prenons pas conscience de
notre mauvais comportement. Ainsi après
avoir été cordonnier, nous deviendrons peut être des boulangers puis des
couturiers et ainsi de suite.
Mes amis journalistes, crier nos problèmes à nos
autorités ne résoudra rien au contraire cela nous discréditera davantage. Je crois qu’on devrait prendre conscience et arrêter de courir derrière les
autorités. Cela nous permettra d’être non seulement impartiaux mais aussi nous
aurons préservé notre dignité.
Par Feza Umande Alice
Bien dit, chère Feza! La chute de ton papier est plus qu'éloquente! Seulement, te liront-ils, tes "con-frères"?
RépondreSupprimerSi non ils auraient réagi. Sont ils occupés autrement?
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